Shinobi Memories
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 Le marchand de mort écarlate

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2 participants
AuteurMessage
Shino Mujou Akaishonin
Leader d'Akatsuki
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Shino Mujou Akaishonin



Le marchand de mort écarlate Empty
MessageSujet: Le marchand de mort écarlate   Le marchand de mort écarlate EmptyMer 30 Juin - 15:39

~Rôliste~


Nom(facultatif):

Prénom(facultatif):

Age:

Temps depuis lequel vous avez commencé le RP:

Pays:

Comment avez-vous connu le forum:

Qu'es-ce qui vous a attiré sur notre forum?

Une suggestion?



~Personnage~


Nom: Inconnu

Prénom: Inconnu

Surnom(facultatif): Shino Mujou Akaishounin

Age: 96 ans

Village: Yuugure

Grade désiré: Chef de Yuugure

Descriptions physique: Nous pouvons aisément dire que Shino passe difficilement inaperçu autant de par son imposante carrure de deux mètres trente pour cent vingt kilos de muscle que par son style vestimentaire plus que voyant. Comme vous vous en doutez deux couleurs prédominent. Pour commencer le rouge allant de la longue veste ouverte lui descendant jusqu'à ses genoux, de la cravate soigneusement nouée autour de son cou ou encore son immense chapeau haut-de-forme orné d’un ruban blanc. Pour sa chemise, son pantalon et ses bottes de cuir, il reste le noir. Il porte également une paire de gant blancs et d’étranges lunettes aux verres orangés. D’un point de vue physique en dehors de sa taille il y a également de quoi être intrigué. Nous commencerons bien entendu par parler de la prothèse métallique remplaçant sa jambe droite qui émet un horrible cliquetis à chaque pas que fait notre colosse, le faisant boitiller et l’obligeant à se déplacer à l’aide d’une canne d'où est cachée une lame à l’intérieur. Si nous nous concentrions d’avantage sur ses traits, nous aurions l’impression d’observer un homme de trente-cinq ans au lieu d’un de quatre-vingt. A l’image de Tsunade, le ninjutsu médical lui a permit de conserver une apparence jeune. Il a toujours cet étrange sourire qui tire ses lèvres jusqu’aux milieu de son visage. Lui donnant un air satisfait qu’aucun autre shinobi n’aurait. Il possède des cheveux noirs mi-longs qui lui descendent jusqu'à la nuque et ses yeux sont depuis peux d’un rouge flamboyant.


Description mentale: D’un point de vue mental Shino n’est pas facilement cernable. Cela est principalement dû à sa vie menée qui à su changer sa personnalité à tel point qu’elle n’est pas ce qu’elle aurait dû être. Toujours assez décontracté, un rien semble l’amuser. Beaucoup de choses le fascine encore à son âge. Curieux de tout, il continue de poursuivre ses recherches même après tout ce temps. Il possède un esprit calme et réfléchi, quasiment inébranlable. Le pouvoir et la connaissance l’obsèdent au plus haut point. Il aimerait tout savoir et tout contrôler. Vis-à-vis des autres il se montre pour le moins égocentrique, n’hésitant pas à rabaisser les personnes qu’il juge indignes de lui.. Ses qualités de diplomate peuvent aussi bien laisser à désirer qu’être très efficace. Pour faire simple nous dirons que son comportement dépendra entièrement du contexte. En réalité sous cette apparence se cache un vieillard qui n’a que trop vécu. Las du temps passé, il espère pouvoir accomplir une dernière chose avant de s’éteindre définitivement.


Histoire: Salutation ninja ! Je me nomme Shino Mujou Akaishounin et je ne suis qu’un fantôme appartenant au passé. Ma légende provient d’outre temps et finira irrémédiablement par sombrer dans le néant.

Alors que les nations shinobis se présentaient sous la forme de clans et que la première grande guerre faisait rage, je fus adopté au sein des Penchis, groupes renommé de médecins souvent employés pendant et après les batailles. Les horreurs des combats ne m'ont jamais vraiment affectée, même dès mon plus jeune âge. Il faut dire qu’à huit ans on nous apprenait déjà à ressouder des intestins entres eux. Je fus d’ailleurs le premier parmi mes camarades à réussir cet exploit. Pour un fils de shinobi j'eus une enfance considérée comme normal. Les miens ne participaient que très peu au combat. Nos temps d’entraînement étaient exclusivement consacrés au ninjutsu médical, dans le but qu’un jour nous fassions ce pourquoi nous étions né, c'est-à-dire sauver des vies. Ces rudiments me furent apprit à partir de mes cinq ans. A l’époque, cet art n’était que peu développé car peu connu. Mais ma fascination pour le corps humain me poussa à me perfectionner sans cesse sous l’œil jalousé de mes deux meilleurs amis et équipiers : June et Hato. Bien que chacun excellait dans un domaine particulier, ce ne fut qu’une fois ma treizième année atteinte que moi et mes camarades purent rejoindre le champ de bataille.

Un seigneur féodal avait fait appel à nos service pour soutenir le clan des Senjus de la forêt face à son ennemi de toujours, celui des Uchihas. L’affrontement devait se dérouler dans une immense plaine et la faveur était aux Senjus. L’aube apparut en même temps que notre nervosité. Un membre du clan allié nommé Shota avait pour ordre d’assurer notre protection pendant le déroulement des opérations. Mais nous avions parfaitement conscience des risques encourus. Nous nous préparâmes avec une extrême méticulosité, chacun faisant en sorte de prendre le strict nécessaire pour ne pas s’encombrer. Je me souviens encore du silence pesant précédant cette boucherie qui fut probablement la plus sanglante de cette époque. Tapis dans les hautes herbes nous attendions patiemment la venue de nos opposant accompagnés par une trentaine d’homme. La tension demeurait à son comble au sein de l’équipe, contrairement aux Senjus qui eux demeuraient parfaitement sereins. L’expression calme de leur visage inspirait le respect et l’ordre.

C’est alors qu’une main apaisante vint se poser sur mon épaule. Il m'aura suffit de tourner la tête pour me retrouver face à face avec June. Adolescente au caractère fort téméraire et au cœur d’or, moi et Hato l'avions en quelque sorte désignée comme chef de notre groupe. De petites tâches de rousseur parcouraient ses pommettes tandis que sa longue chevelure de feu de braise descendait jusqu'à ses épaules, se terminant en de fines boucles. Sa peau possédait une teinte mielleuse et ses lèvres légèrement tirées donnaient l'impression que celle-ci souriait en permanence. Tout en elle inspirait la chaleur et le réconfort. A plusieurs reprises, je me surprenais à m’imaginer la prendre dans mes bras. Elle tentait de me sourire pour me donner du courage. Mais sa propre nervosité avait transformée le tout en un drôle de rictus. Mais même ainsi je la trouvais belle. Hato quant à lui demeurait de glace comme à son habitude. Jeune homme aux traits très androgynes, son albinisme rendait son apparence pour le moins étrange. Avec son corps extrêmement fin et sa peau laiteuse certain de mes anciens camarades s’amusaient encore à le comparer à une fille. Mais il suffisait d’un regard de ses yeux écarlates pour leur glacer le sang.

Cela faisait maintenant près d’une dizaine de minutes que nous attendions sans que rien ne se passe. Le chef de l’escouade envoya cinq hommes pour partir en éclaireur. Je les vis s’avancer ainsi sans les voir exprimer la moindre crainte. Au fur et à mesure que le temps s’écoulait la tension augmentait.. Au bout de ce qui me semblait être une bonne heure, un des shinobis partis en exploration revint l’air serein. Il venait nous annoncer qu’ils avaient avancé jusqu'à la lisière de la forêt sans trouver la moindre trace des Uchihas. La mission orchestrée par le seigneur féodal consistait justement à prendre possession de celle-ci. Une fois pénétrés à l’intérieur, nous ne rencontrâmes aucune résistance sur plusieurs centaines de mètres. Ce ne fut qu’à partir de cet instant que nous entendîmes les premiers cris de douleur. Un des ninjas venait de marcher sur une note explosive dissimulée par les feuillages. A nous trois nous n’eûmes aucun mal à le remettre sur pied. Au moment où je m’apprêtais à me relever Hato me plaqua au sol, laissant filer un jet de kunais au dessus de nos têtes. Nos ennemis se trouvaient là haut, au dessus de la cime des arbres, vêtus de noir. Je senti leurs yeux de sang me pourfendre l’âme. Une sensation de vertige m’envahit et le monde autour de moi ne devint plus qu’ombre. Seuls ces yeux restèrent pour me fixer. Alors que je divaguais dans le néant pour ce qui fut sans doute une vie, une lumière finit par apparaître, me ramenant brusquement à la réalité. June et Hato se trouvaient penchés sur moi à m’observer d’un air inquiet. Les deux doigts posés sur mon front appartenaient à ceux de notre garde du corps. Tout trois se trouvaient dans un état sanguinolent. Je devinais rapidement que mes compagnons devaient être à court de chakra. Je fus rapidement saisi par le spectacle chaotique qui s’offrait à moi. La forêt n’était plus qu’un immense brasier incandescent.

J’appris que les Uchihas avaient fait appel au service du clan Fuma pour couvrir la forêt de pièges. Sans l’intervention des médecins la plupart des Senjus y seraient passé. Notre garde du corps fut trop absorbé par les combats pour venir m’aider. Il ne restait désormais plus que nous quatre sur le champ de bataille. Il nous fallait sortir au plus vite. Malheureusement mes compagnons, totalement épuisés, ne tenaient pratiquement plus sur leurs jambes. Aidé par Shota nous avançâmes péniblement dans cet enfer de feu et de mort. Des cadavres calcinés de tout clan gisaient sur le sol. Ensuite… Je ne me souviens plus exactement de ce qu’il s’était passé. Se fut sans doute par chance que je réussis à éviter la boule de feu qui fonçait droit sur moi. Une puissante détonation s’ensuivit, nous projetant vers l’avant. Je vis June se heurter la tête contre un rocher avant qu’un élan de panique mélangée à de l’inquiétude ne s’empare de moi.

Soudain, au milieu des flammes apparurent deux silhouettes enfantines. Je n’eus pas à chercher plus loin pour comprendre qu’il ne fallait pas les regarder dans les yeux. Je vis l’un d’eux trancher la gorge de Shota avant que celui-ci n’ait le temps de se relever. Cette situation me dépassait. Il était incontestable que ces deux bambins nous surpassaient en puissance. Alors qu’un kunai fonçait sur moi je sentais ma fin arriver. Du moins avant qu’Hato ne me sauve une fois encore la vie en bloquant l’attaque avec une lame qu'il venait de trouver. Cette vigueur je ne la lui connaissais pas. Sans attendre il utilisa un fumigène pour nous cacher. Je pris June toujours inconsciente dans mes bras puis m’enfuis aussi vite que je le pouvais, suivi de près par Hato…Cette anecdote fut ma première rencontre avec la mort. Les Uchihas gagnèrent la bataille.

Après un tel échec, je me sentais honteux de n’avoir été d’aucune aide. Ce fut à partir de ce jour que je me promis de devenir plus fort afin de protéger ceux que j’aimais. Avec cela naquit également un solide lien entre les Penchis et les Senjus. Comprenant que les membres de notre clan manquaient cruellement de force ces combattants de la forêt proposèrent d’entraîner les plus jeunes d’entre nous. En échange, ils pourraient bénéficier à volonté du soutien de nos médecins. Inutile de préciser qu’ayant participé à l’affrontement, mon équipe fut choisie pour être entraînée par l’élite des Senjus. Une chance que nous ne laissâmes point passer. Les premières semaines nous n’apprîmes que les premiers fondements de l’art du combat. A savoir le lancer et le maniement d’armes. C’est d’ailleurs dans ce temps là que je fis la connaissance d’un certain garçon appelé Hashirama qui n’était rien de plus que le fils du chef des Senjus. Tout juste âgé de huit ans, sa force ainsi que son adresse dépassait déjà tout ce que moi et mes camarades pouvions imaginé. Après un certain temps passé à travailler les bases on nous tendit des feuilles spéciales qui étaient censées nous permettre de découvrir nos affinités respectives. Ainsi celle d’Hato se fendu en deux, celle de June prit feu alors que la mienne resta littéralement inerte au plus grand étonnement de notre maître, qui lui-même n’arrivait à comprendre ce qu’il se passait. Après diverses séances d’entraînement un peu hasardeuses qui me firent prendre du retard sur les autres, je finis par découvrir les pouvoirs secrets qui sommeillaient en moi. Mon esprit était comme qui dirait lié à celui d’un dieu de la mort. Il s’agissait de la seule chose que mes véritables géniteurs m’avaient transmise. Mais je n’allais pas pour autant abandonner la médecine qui restait malgré tout mon principal atout. A cette époque là je pensais encore que j’existais pour sauver les autres. Cependant le destin nourrissait d’avantage d’ambitions à mon égard. J’étais encore loin d’imaginer ce que ce lien allait m’apporter.

Arrivés à nos vingtièmes années nous repartîmes pour la seconde fois sur les champs de bataille. Cette fois-ci nous nous trouvions placés sous les ordres d’Hashirama qui exécutait sa première mission en temps que chef de groupe. Au fil des années nous avions énormément changé. Hato avait partiellement abandonné son entraînement de médecin pour exclusivement se concentrer sur l’élément vent. June avait découvert à elle seul une solution pour augmenter considérablement sa force physique. Quant à moi, mes capacités de régénération dépassaient tout ce que les autres espéraient. La mission s’ensuivit d’un terrible affrontement contre nos ennemis de toujours. Nous revîmes d’ailleurs les deux enfants Uchihas rencontrés quelques années plus tôt. Cette bataille fit notre renommée qui ne tarda à traverser les frontières. Bientôt nos têtes furent mises à prix, nous obligeant à nous améliorer encore d’avantage pour rester en vie. Même avec ce que je possédais, mes capacités actuelles ne me suffisaient pas. Il me fallait encore plus. Je commençais à me pencher sur les écrits de mon clan, dans le but de trouver une solution afin de rendre mon corps plus apte à protéger les autres. Et surtout à la protéger elle. Les années nous avaient grandement rapprochés. Et quand cette guerre serait enfin terminée, je comptais la demander en mariage. Naïf et jeune, je croyais sincèrement que le véritable bonheur existait.

Mes recherches se portèrent premièrement sur les cadavres que je réussissais à dénicher. Mon but ? Réussir à obtenir un corps parfait capable de résister à mes ennemis. L’idée consistait à augmenter la croissance de mes cellules tout en à réussissant à gérer les effets secondaires. Pour ce faire, il me fallait traverser le pays de la feuille jusqu'à celui de la roche pour trouver les plantes nécessaires à la fabrication de cette ensime. Malheureusement rien ne me permettait de m’éloigner à ce point du clan surtout en guerre. Je me devais d’attendre que les choses se calmes. Avec un peu de chance certaine de ces plantes pouvaient se trouver à la frontière du pays. En attendant je pensais consacrer d’avantage de temps à June tout en poursuivant mes recherches.

Après quelques moi passé ensemble la chance finit par nous sourire. En effet des rumeurs parlaient de paix temporaire entre certains seigneurs féodaux incluant ainsi qu’entre les deux grands clans ninja. Personne ni croyait vraiment, chacun de doutait qu’il s’agissait certainement d’un piège. Car une réunion allait être organisée entre les chefs Senju et Uchiha. Une belle occasion pour tenter un assassinat. Grâce à cela ou plutôt à cause de cela, mon équipe fût choisit pour participer à la réunion. Les meilleurs éléments devaient se trouver sur les lieus en cas de problème. Hashirama et son frère était également de la partie ainsi que d’autres shinobis expérimentés. La réunion devait de dérouler au crépuscule, au beau milieu d’une clairière parfaitement à découvert. Là bas, une dizaine d’Uchiha d’élite nous attendait d’on Madara et Izuna. Deux combattants plus que redoutables que nous avions déjà affrontés à mainte reprise. Pour je ne sais quelle raison Hato et Izuna nourrissait une haine particulière l’un envers l’autre. Tout commença dans le calme le plus pesant avant que Damashi, l’actuel chef Uchiha ne brandisse son éventail. Comme nous nous y attendions tous, il ne s’agissait de rien de plus qu’un règlement de compte. Chacun se battît avec toute la hargne d’on il disposait. L’affrontement dura plus d’une heure et mon équipe fut séparée. Je vis Hato déchiqueter sans pitié deux Uchihas avant de me rejoindre et June disparaître dans la forêt poursuivit par trois Fumas. Après une vague signe de tête échangé nous nous élançâmes à son aide. Seulement voila ; a peine avions nous eu le temps de la rejoindre qu’une toile composé de file de chakra se refermait sur nous. Hato réussi à s’en sortir sans trop difficulté grâce à son affinité. Mais j’eu beaucoup plus de mal ce qui laissa le temps à la prison d’absorber une partie de mon chakra. D’autre ennemi arrivèrent en renfort et nous ne pûmes à nous trois résister. Alors que nous étions pratiquement sur le point de succomber je décidais de donner tout ce qui me restait pour permettre à mes camarades de s’enfui. Après tout s’était pour cela que j’avais décidé de devenir fort. J’usais du peu de chakra qu’il me restait pour créer un puissant séisme qui ébranla là terre. . Avant de perdre conscience j’eu le temps de voir Hato éloigner de force June qui m’observait de façon glacial. Comme si elle m’en voulait de mettre sacrifié. J’aurais tant aimé la serrer dans mes bras une dernière fois, lui dire que je l’aimais, sentir son odeur. Comme vous vous en doutez je survécu à cette épreuve, sinon je ne serais point présent pour vous la compter.

Je repris conscience trois jours plus tard dans ce qui semblait être une cellule rocailleuse. Mains liées et yeux bandés je ne pouvais rien faire. J’entendis des bruits de pas venir dans ma direction. La porte de ma cellule s’ouvrit dans un horrible grincement et l’on m’enleva mon bandage. Je tombais ainsi nez à nez avec le jeune Izuna qui me dévisageait d’un sourire satisfait. Ses sharingans activé, l’interrogatoire pouvait commencer. Je ne sais pas combien de temps cette séance de torture dura, mais je cru devenir fou. Cependant l’Uchiha ne pu extraire aucune information exploitable de ma tête. Je préférai encore le laisser anéantir mon âme plutôt que de trahir mon clan. Celui-ci finit par abandonner me promettant de revenir plus tard. Je compris à peine ses propos tant mes sens demeuraient altéré par les illusions. Mon corps refusait de répondre à mon cerveau. Le simple fait de cligner des yeux consistait en une véritable épreuve de volonté. Je senti quelques choses se rapprocher de moi sans que je puisse lever la tête pour lui faire face. Lorsque je vis son œil bleu perçant, j’eu la sensation qu’une lance électrique vint me pourfendre le crâne. L’instant d’après je retrouvais pleinement l’usage de mes sens. Je vacillais puis tombais sur le côté en haletant. L’inconnu me tendit une cruche d’eau que je m’empressais de boire. Mon souffle reprit, je tentais de discerner mon sauveur dans l’obscurité. Un blondinet aux yeux bleus d’à peut prêt mon âge me fixait l’air neutre depuis le fond de là cellule. La maigreur de son corps paraissait plutôt inquiétante.

-Kurama Nishibi du clan Nishibi
-Abaru Kimmo du clan Penchis. (Mon véritable nom à l’époque)

Lui répondis-je en tentant de lui tendre la main. Geste auquel il ne réagit nullement.

Aux files des jours j’appris à faire la connaissance de cet étrange personnage. Originaire du pays du vent, ils s’étaient fait une renommé entend qu’expert en doujutsu avant de finalement se faire capturer par les Uchihas qui le considéraient comme beaucoup trop dangereux. Leurs maintes tentative pour percer son esprit s’était soldé par de terrible échec ayant condamnés certain d’entre eux à la folie. Ne pouvant donc l’immobilisé de la sorte, le chef de la garde lui trancha les nerfs du bras gauche et lui banda les yeux pour l’empêcher de s’enfuir. Détail qui ne l’arrêta pas pour autant dans son entreprise pour faire perdre la raison au garde et à ses compagnons de cellule. J’appris qu’on m’avait placé dans la même que lui en espérant me faire subir le même sort que mes prédécesseurs. Il n’en fit pourtant rien. Il savait qu’à un moment ou à un autre je lui serais utile. Car ses capacités à lancer des illusions ne s’arrêtaient point là. Il possédait également le pouvoir de lire et manipuler les émotions d’autrui. S’il n’avait pas accepté de me transmettre ce don je ne serais sans doute plus là, tant les Uchihas auraient finit par avoir raisons de ma pensée. En échange il désirait seulement que je soigne son bras handicaper. Détail que j’aurais sans doute fait sans qu’il ne me l’ait demandé. Les journées semblaient se rallonger alors que mes séances d’entraînement devenaient de plus en plus intensives. J’en ressortais épuisé mentalement. Cela, juste avant de devoir faire face aux interrogatoires de mes tortionnaires. Lentement mais sûrement je parvenais à résister aux assauts répétés sur mon âme, sans pour autant le laisser paraître. Les années commencèrent à défiler inlassablement. Nous aurions voulut nous évader, mais rien n’échappait au regard des Uchihas. Je sentais mon corps s’amenuiser tandis que mon désespoir grandissait. Kurama quand à lui approchait un peu plus chaque jours de l’article de la mort. Nous tentions comme nous pouvions de passer le temps. Tantôt en tentant d’attraper les rongeurs qui pullulaient dans les souterrains, tantôt en essayant d’influencer les gardes avec nos illusions pour qu’ils nous libèrent, sans succès. Le reste du temps mes pensées voguait à des souvenirs passés, à mes camarades ainsi qu’à June que je craignais ne plus jamais retrouver. Au bout de la huitième année Kurama finit par perdre la vie malgré les soins que je lui avais prodigué. Avant que ses yeux ne se voilent, il me fit promettre, que si je réussissais un jour à sortir, de remettre son pendentif représentant le soleil à sa famille du désert. Je me retrouvais désormais seul à errer dans la cellule telle une âme en peine. On avait finit par renoncer à me soutirer des informations ce qui arrivait à peine à radoucir la déréliction qui me rongeait. Il ne restait plus que l’ombre de moi-même. Celle d’un homme autrefois considéré comme l’élite de son clan devenu un être misérable et exsangue. Pourtant, sans vraiment comprendre, je continuais de vivre, je continuais de m’accrocher à cette lueur qui ne cessait de faiblir. Finalement, un jour, après une éternité passé dans les bas fonds de la désolation, une lumière surgit du néant. Quelqu’un entra dans la cellule, me souleva sur ses épaules puis m’emmena à l’extérieur. La lumière du soleil me frappât de plein fouet inondant mon corps de cette douce sensation de chaleur que j’avais depuis longtemps oublié. On m’allongea dans l’herbe puis m’aida à me nourrir. Je n’arrivais à ouvrir les yeux tant les forces me manquaient. C’est alors que j’entendis une voix étrangement familière s’adresser à moi.

-Et bien camarade cela faisait fort longtemps. N’es plus rien à craindre, la guerre est terminée.
-Ha…shi…rama…

C’est bien cet homme que je trouvais à mon réveille. Il me raconta patiemment tout ce qui s’était passé pendant ces quinze années. Au cours de la bataille qui avait précédé mon emprisonnement les chefs Senju et Uchiha perdirent la vie laissant leur succession à leur fils aînée. Ce qui n’arrêta en rien le conflit entre les deux clans qui régnaient depuis des décennies. Madara et Izuna découvrir le pouvoir secret de leur clan, leur conférant un nette avantage pendant les batailles. Il m’expliqua également qu’il s’était servit de sa faculté héréditaire pour contrôler les bijuus, de manière à répartir les puissances entre les pays. Après cela les seigneurs des grands pays, nouveaux pour la plus part d'entre eux, jeunes, incertains, et las d'une guerre qui n’avait que trop durée, se réunirent pour forger une entente de paix qui empêcherait à jamais qu'une telle guerre se reproduise. Leur solution fut de mettre en place un système de contrôle sur le pouvoir des seigneurs, tout autant que sur les forces ninja. Tous les ninjas d'un même pays devraient se regrouper dans un unique village. Véritable force militaire des pays, ils seraient libres d'accepter les missions de n'importe quelle source, mais demeureraient dépendant du seigneur féodal de leur pays en ce qui concernerait l’économie. Celui-ci serait chargé de maintenir un certain contrôle sur les ninjas de son pays sans toutefois pouvoir les commander. Les constructions des villages débutaient tout juste. Celui du pays du feu serait connu sous le nom Konoha no kuni. Lui-même deviendrait le chef de ce village. Les Uchihas avec qui il avait scellé une alliance seraient la force de police de celui-ci, tandis que les Penchis fonderaient l’hôpital.

A mesure qu’il me contait son récit je remarquais qu’il tentait de s’éloigner du sujet qui m’intéressait vraiment. Lorsque je décidais de l’aborder moi-même, son visage s’assombrit. Je pouvais ressentir ses émotions ce qui ne présageait rien de bon. Cependant la vérité fut encore plus horrible à entendre, plus horrible à imaginer. J’appris que tout le monde me croyait mort. June avait sombré dans le désespoir et Hato dans la folie du jour au lendemain sans qu’on comprenne pourquoi. June avait refusé ses avances et s’était faite sauvagement tué par celui-ci. Le peu qui restait d’elle reposait désormais dans une tombe à l’entrée du clan. A cet instant je senti mon cœur s’arrêter de battre. Un sentiment de tristesse mêlée d’incompréhension m’envahit peu à peu. Je ne pouvais me résumer à le croire. Il me fallait le constater de mes propres yeux. Je n’attendis pas de recouvrir mes forces pour partir. Une heure plus tard, je m’élançais d’arbre en arbre à la recherche des vestiges de mon clan. Ce ne fut qu’après neuf heures passés à courir sous la pluie que j’y parvins. Elle se trouvait bel et bien là, l’inscription gravée sous mes yeux. A présent je ne pouvais plus le nier. Ma June, ma douce June, mon amour… Partie ? Les larmes commencèrent à couler le long de mes joues, se confondant avec la pluie. Quinze ans… Oui quinze longues années passées dans l’obscurité. Et ce que je trouvais à ma sortie ne valait pas mieux que là bas. Sans le savoir j’avais déjà tout perdu. Je restais de la sorte jusqu'au lever du soleil ou une nouvelle émotion naquit en moi : la haine ! Je ne pouvais laisser cet acte impuni. Pour moi il ne s’agissait plus d’un ancien camarade mais d’un chien, d’un animal qui ne méritait plus de vivre. Le pourquoi du comment ne m’intéressait guère. Je me disais que sa mort pourrait faire taire la douleur. Cependant, afin d’y parvenir il me fallait trouver un moyen pour le surpasser. Je me rappelais alors ce fameux remède pour transformer mon corps. Celui-ci serait la première expérience d’une longue série.

Je partis sans attendre pour le pays de la roche puis reparti pour celui du feu afin de demander un dernier service à Hashimira. Je désirais que nous nous entraînions ensemble une dernière fois de façon à rattraper les années de détention qui m’avaient affaibli. Le noble chef accepta ma requête sans se douter que nous nous verrions pour la dernière fois. Je réussis par la suite à créer le fameux remède pour augmenter les capacités de mon corps, sans pour autant contrer les effets secondaires. Cependant je m’en moquais, l’impression que le temps me faisait défaut demeurait omniprésente. Je bus la décoction avant de tomber gravement malade pendant deux semaines. Heureusement se ne fut point anodin. A ma sortie de convalescence je mesurais plus de deux mètres trente et mes muscles devinrent plus puissants que jamais. Trois jours plus tard, je quittais Konoha pour n’y retourner que quarante-cinq ans plus tard. Je ne pouvais vivre aux côtés de ceux qui fussent jadis mes tortionnaires. Mes recherches commencèrent aux pays de la cascade. Je ne savais pas vraiment par où commencer, mais une branche parallèle de mon clan y résidait. Avec un peu de chance j’espérais y trouver des informations. Au lieu de cela j’appris une histoire fort intéressante. Un groupe de cette partie du clan s’était détaché dans le but de pouvoir pratiquer le ninjutsu médical sombre. Jutsu qui consistait apparemment à ramener les morts à la vie. Vous devinez que je fus tout de suite séduit par cet art interdit. L’impossible me traversa l’esprit à plusieurs reprises. Ce que je découvris me fascina au plus haut point. Je dis qu’il me fallait réussir à le maîtriser à tout prit avant de pouvoir continuer. Je n’imaginais pas que cela me mènerait jusqu'à à influencer le corps et l’âme des vivants aussi bien que des morts. Un nouvelle univers s’ouvrit à moi grâce au lien qui m’unissait au dieu de la mort.Je compris que ces recherches prendraient du temps et qu’Hato lui ne m’attendrait pas. Je décidais donc de repartir tout en continuant de poursuivre mes travaux. Les mois s’écoulèrent sans que je ne réussisse à obtenir la moindre information concernant mon ancien camarade. Après un an de recherches infructueuses, je finis par entendre des échos racontant qu’un ninja à la peau laiteuse aurait à lui seule détruit un petit clan de ninja errant non loin de la frontière entre le pays du feu et du riz. Pour moi cela ne faisait aucun doute, il ne pouvait s’agir que de lui. Je n’arrivais malheureusement sur les lieux que trois jours plus tard ou je n’y trouvais la moindre trace du massacre. Ce même petit jeu dura pendant plusieurs années sans que je réussisse à le retrouver. Mes recherches quant à elles, avançaient à grand pas. Je réussis à trouver ce qui alimentait en chakra le corps des êtres vivant. Ce que les autres personnes appelaient âme, se concentrait dans un petit noyau d’énergie pure au cœur de l’organisme. Bien plus puissant que le chakra normal, j’espérais pouvoir un jour l’exploiter à mes fins. Car il s’agissait d’une énergie à la fois pure et instable qui permettraient de créer aussi bien que de détruire.

Cela faisait désormais plus de onze ans que je ne n’avais remit les pieds à Konoha. J’appris à grande peine qu’Hashirama avait perdu la vie, laissant son poste de dirigeant à son frère cadet. Des nouvelles parlant d’une seconde grande guerre circulaient alors. Je ne comptais absolument pas y participer. Défendre les intérêts de mon pays ne m’intéressait plus. J’avais largement donné de moi-même pendant la première partie de ma vie. Je n’aspirais qu’à éliminer Hato et à retrouver ma douce. On ne me retrouverait plus sur les champs de bataille. Le chagrin continuait de me ronger même après tout ce temps. Il m’arrivait de faire des cauchemars voyant Hato s’en prendre à June de façon ignoble. Ses méfaits me parvenaient encore sans que je réussisse à en trouver la moindre trace. Le temps continuait de s’écouler sans que mon corps ne soit affecté par celui-ci. En effet, alors que j’entrais dans ma cinquante et unième année je conservais l’apparence d’un homme de trente-cinq. Je me demandais combien de temps je pourrais tenir ainsi, surtout avec la quantité impressionnante de médicaments que je devais prendre pour contrer les effets secondaires, toujours actifs, de l’enzyme qui m’avait transformé.

Ce ne fut que par hasard que nos routes se croisèrent sur la bordure du pays du feu. Tout comme moi le temps n’avait pas eu d’incidence sur ses traits. Il ne me reconnut que quand je lui adressai la parole et pour cause, un bandeau lui barrait les yeux. On distinguait les traces d’horribles cicatrices dépasser de celui-ci. Il éclata d’un rire sinistre en comprenant qui lui faisait face. Mon regard s’obscurcit. Je sentais la haine me dominer peu à peu. Comment ce chien, ce misérable osait-il rire de tout cela. Ce n’était pas Hato que je retrouvais, mais un monstre. Une abomination que je ne pouvais laisser vivre. Sans m’en rendre compte je fonçais déjà sur lui la rage au ventre. Il sortit son éventail et vint à ma rencontre. Notre combat dura sans que l’un ne réussisse à prendre l’avantage sur l’autre. Pourtant cela ne semblait nullement le perturber, bien au contraire on aurait dit qu’il s’amusait. Comme s’il savait sa victoire déjà acquise. Lorsque je réussis enfin à trouver une ouverture et à lui asséner une attaque doton, celui-ci me contra avec exactement la même technique. A cet instant je compris ce que ce fou avait fait. Je le dévisageai longuement et il éclata de nouveau de rire. Il railla en disant que je ne comprenais pas, que ses projets dépassaient tout ce que je pouvais y imaginer, qu’il n’était plus de question de June ou d’honneur, que ce monde allait changer. Je le vis retirer son bandeau confirmant ainsi mes craintes. Je tombais face aux mêmes yeux rouges mais entourés cette fois de trois virgules.

-Imbécile ! Tu ne vois pas ce qui se trame sous nos yeux depuis le début ? On s’est fait avoir, mais je vais corriger ça. Ce monde est détraqué ! J’ai ce qu’il faut pour le réparer. N’ais craintes tu ne sentiras rien toi non plus.

Tout comme sa folie, ce qu’il disait n’avait pas de sens. Les émotions que je lisais dans on esprit s’opposaient totalement. Quelque chose n’allait pas. . Profitant de ma confusion, il m’enferma à l’aide de son éventail dans une prison de vent avant de dégainer deux katanas d’où l’air se déformait tout autour des lames. Il bondit ensuite vers moi, prêt à en finir une bonne fois pour toute.

-Sayonara camarade !

La gemme que je tenais entre mes mains se brisa, laissant une quantité phénoménale de chakra sortir de mon corps. La prison de futon fut balayée sous l’effet de la puissance. Je sentais cet incroyable pouvoir affluer en moi. J’avais réussi à emprisonner l’âme d’un shinobi et à la réutiliser pour amplifier temporairement mes capacités. Je laissais Hato me transpercer avec ses lames et enfonçais mon bras dans son corps. Chacun de nous avions réussi à toucher les organes vitaux de l’autre. De ma main libre j’extrayais les katanas laissant mes blessures se résorber d’elles mêmes. Le chakra finit par s’estomper me permettant d’apercevoir l’être agonisant qui se tenait face à moi. Je sentais ses intestins qui tentaient de se régénérer entre mes doigts. Haletant, je jubilais à l’idée de savoir qu’il me suffisait d’un simple geste pour en finir une bonne fois pour toute. Du sang coulait de sa bouche ainsi que de ses yeux. La greffe de ses sharingans semblait ne pas s’être bien passée. Même en me retirant il finirait par mourir vidé de son sang. Pourtant je n’arrivais à lui asséner le coup de grâce. Ses sentiments ne collaient pas avec son comportement. Il écarquilla soudainement les yeux, l’air surpris, il semblait totalement perdu.

-Keuh… Abaru… ? Balbutia t-il dans son propre sang.
-…

Il s’agrippa à mon bras comme pour tenter de ne pas tomber. Je lisais la confusion dans son regard que j’osais défier. Dans un gémissement il vomit un flot de sang sur le sol. Son corps se couvrait de spasmes. La fin approchait…

-June… Tout les autres… de sa faute… Prends garde, c’est toi qu’il veut…depuis toujours…

Il finit par lâcher prise, laissant ses bras retomber le long de son corps. Son regard se voila tandis que le liquide écarlate continuait d’affluer de ses entrailles. Je retirais ma main et laissais son cadavre s’effondrer sur le sol souillé. S’était terminé, il était mort. Alors pourquoi n’arrivais-je pas à en tirer satisfaction ? Quelque chose clochait, je l’avais tué de mes propres mains. Ce que j’attendais depuis de si longues années venait de se réaliser. Mais rien…Aucune joie, aucune haine… rien. Peut-être seulement le désespoir qui surgissait encore. Sans que je sache pourquoi, je commençais à regretter mes actes. Avais-je pris les bonnes décisions ? Je me rendais compte que rien ne pourrait les ramener. Que j’étais condamné à errer sur cette terre, seul jusqu'à mon dernier souffle. Cela ne pouvait se terminer ainsi. Je ne pouvais accepter ce funeste destin. Les idées s’embrouillaient dans ma tête. L’esprit confus, je n’arrivais à réfléchir correctement. Les propos de mon défunt camarade n’avaient pas de sens. Je vis alors un parchemin accroché autour de sa taille. Ce que j’y lis me scindera sur place. « Un monde détraqué… ce qu’il faut pour le réparer ». Lui aussi s’intéressait de près au ninjutsu médical sombre de manière beaucoup plus poussée. Il ne tentait pas de créer l’être parfait à l’aide d’un kinjutsu. Mais quelque chose qui dépassait l’entendement de ce monde. Quelque chose au-delà de l’état de simple mortel. Il lui fallait plusieurs corps pour ses expériences ce qui expliquait les disparitions. Au fil de ma lecture, je me disais que peut-être, je pourrais tenter d’adapter ce concept à ma manière. Avec un peu de chance j’espérais réussir à les ramener… Mes pensées voguaient vers cet unique but. . « Hyakujuu, un seul pour tous les dominer. Pour un monde de paix »

Je décidais de me reclure du monde en me faisant construire un laboratoire dans les montagnes enneigées du pays du Fer. Débutait alors une longue série de recherches. Rien ne devait m’empêcher d’accomplir mon travail. Je n’hésitais pas à capturer des civils pour parvenir à mes fins. Alors que je tentais d’en capturer quelques uns, je fis la connaissance d’un membre de mon ancien clan qui pratiquait également des recherches sur l’homme. Son nom : Akimora Shiroi. Personnage étrangement silencieuse d’on les émotions ne me parvenaient guère. Chacun trouvant intérêt aux expériences de l’autre, nous nous associâmes pour ce projet. Malheureusement nous ne finîmes que par tourner en rond. Le temps continuait d’avancer contrairement à nos recherches. De nombreux éléments nous échappaient. Les premiers travaux effectués par Hato n’étaient que le prélude d’un engrenage infernal. Mes nuits étaient hantées de cauchemars, le sommeil me manquait de plus en plus. Un simple détail nous échappait, comment réussir à canaliser l’énergie du monde des vivants et de celui des morts dans un même organisme. Cela ne relevait plus à présent du simple ninjutsu. Mais aucun être vivant sur terre n’était capable d’une telle chose. Même ma capacité à commander le dieu de la mort ne me permettait de réaliser une telle chose. Ma détermination s’étiolait alors qu’Aki continuait de travailler avec hargne. A l’extérieur, la deuxième grande guerre ninja faisait rage. La même qui fut le préambule de l’avènement du grand Sarutobi.. Nous n’y prêtâmes guère attention tant nous étions absorbés par nos travaux.

Un soir, dans ma chambre, alors que je n’arrivais à fermer les yeux, je flânais dans la contemplation du pendentif en or de mon ancien sempai Kurama. On m’avait apprit qu’il n’existait plus de membres encore vivant dans son clan, je l’avais donc conservé de façon à me souvenir, à ne jamais oublier ma détention ainsi que ma haine envers les Uchihas. Tandis que je l’agitais mollement sous mon nez, un des maillons de la chaîne se rompit laissant la pièce principale tomber sur le sol. Je la vis s’ouvrir en deux d’où s’échappa une fine quantité de chakra. Intrigué, je me levais pour examiner cela de plus près. A l’intérieur on pouvait y percevoir un sceau gravé dans l’or que je reconnus immédiatement pour m'être intéressé pendant une période au fuinjutsu. J’eus une sorte de déclic permettant de dévoiler une partie du mystère mais entraînant également un grand nombre de questionnements. En effet il y avait des chances pour que cela me dépasse. Il ne s’agissait pas de la folie mais de l’inconscient d’Hato qui avait parlé à sa place. Cela en devenait effroyable ! Mais pourquoi moi ? Toute ma vie ? Si je ne tentais rien maintenant, il y avait de fortes chances qu’elle se termine sous peu. Je retournais directement au labo pour ne plus le quitter de la nuit. Au lever du soleil Aki me trouva endormi, appuyé sur une table couverte de tubes à essai. Il me tendit une tasse de café que je refusai poliment. Il mit sa blouse puis partit à ses occupations. Le laboratoire dans lequel nous travaillions, taillé à même la roche, était d’une taille pour le moins conséquente. Tout au centre, entouré pas une complexe série de sceaux peint sur le sol, se trouvait dans une imposante sphère de verre une étrange énergie sombre d’où une trentaine d’yeux nous observaient. La dimension des morts… Hyakujuu voyait la phase terminale de sa création prendre fin. Il nous restait encore le problème de l’union entre les vivants et les morts. Je comptais bien tout arrêter avant. Je pris le premier scalpel qui me tombait sous la main afin de le lancer sur mon associé. La lame réussit à lui taillader la joue en profondeur. Il se retourna, semblant à peine surprit de ma tentative et complètement indifférent à mon regard noir. Un mince filet de sang coulait de sa plaie. Je voulus tenter un ninjutsu mais des barres jaillirent du vide pour m’empaler de toute part.

-Je vois que tu as enfin fini par comprendre.
-La prochaine fois trouves un pendentif un peu plus résistant Kurama. Sifflais-je entre mes dents.

Avec une certaine lenteur il passa la main dans ses cheveux et je revis le même jeune homme aux yeux bleu perçant qu’il y a quarante ans de cela. Il prit ensuite l’apparence de l’Uchiha qui m’avait fait perdre conscience lorsque j’avais treize ans, puis celle d’un membre du clan Fuma et enfin celle de June avant de revenir à la normale.

-June n’a jamais été en danger, Hato n’a jamais levé la main sur elle et les Uchihas non jamais su que tu te trouvais dans la même cellule que moi. Tout cela n’était qu’illusion. Tu t’es plût à entrer dans mon esprit pour me manipuler? L’histoire du pendentif, rien de plus qu’une balise pour suivre ma trace. Pourquoi? Qu’attends-tu de moi exactement ?
-C’est pourtant simple à deviner. Ta découverte du ninjutsu médical, le rouleau présent sur le cadavre de ton ami. Toi seul pouvais m’aider à m’élever au rang de divinité.
-Tu as donc détruit ma vie pour que je t’aide à créer cette chose ?!
-C’est exact très cher cousin. La puissance de deux marchands de mort est nécessaire pour compléter le pouvoir de Hyakujuu.
-Cou…cousin ? Ses lèvres arborèrent un sourire des plus narquois et abhorrant.
-Oui, mon véritable prénom est Kenta. Toi et moi sommes les derniers héritiers de notre clan. Je comptais me servir de ton kekkai genkai pour terminer le travail. Mais sans le vouloir tu as toi-même découvert une échappatoire à cela.

Je le vis sortir de sous sa blouse une de mes gemmes de chakra. Il me l’avait sans doute prise quand j’avais le dos tourné. Il se dirigea ensuite vers le globe de verre contenant l’immondice puis fit éclater la sphère entre ses doigts. Le chakra explosa tant autour de lui qu’on arrivait a peine à le discerner à l’œil nu. Il effectua ensuite une rapide série de mudras et plaqua ses mains contre la prison de verre. Je vis le dieu de la mort apparaître dans son dos. Tenant une lame entre ses dents et un chapelet dans sa main droite. Il enfonça sa main dans le corps éthéré qui gisait devant lui avant de la ressortir par le ventre d’Hato. La main poursuivit sa course jusqu’à traverser le bocal et rejoindre les yeux. Une lueur obscure apparut alors à l’intérieur, prenant de plus en plus d’importance. Un cri des plus stridents à m’en glacer le sang raisonna dans la caverne. La main fit éclater la prison de vers a avant d’attirer l’ombre aux milles yeux sur Hato. S’ensuivit une symphonie de gémissements et de hurlements monstrueux. La masse sombre couverte d’yeux finit par s’affaisser sur elle-même pour prendre l’apparence de son hôte. Ce que je vis ne ressemblait en aucun cas à l’image que je me faisais de l’être parfait. Son corps ne se composait que de filaments et autres matières organiques indescriptibles couvertes par une trentaine de globe oculaire à l’iris bleuté. Chacun deux bougeaient indépendant de l’autre comme si ceux-ci possédaient leur propre conscience. De longue plainte profondément macabre semblait en émané. J’entendais depuis ceux-ciles voix d’homme, de femme et d’enfant gémir en suppliant qu’on les tues. Je profitais du fais que la fusion ait brisé l’illusion qui me maintenait pour prendre un peu de distance. L’immondice étendit sa main griffue jusqu'à la planter dans ma jambe droite. Je la sentis me brûler atrocement avant de la voir éclater sous mes yeux hagards. Chair et os se répandirent autour tandis que je m’effondrais lourdement sur le sol. L’abomination ramena sa main prête à l’étendre à nouveau, mais son épaule se décrocha soudainement avant de commencer à fondre. Elle émit un petit cri de détresse en s’agitant dans tout les sens alors que l’écho de mes ricanements s’étendaient dans le souterrain. Je mis à composer une série de signe incantatoire puis m’arrêtais à celui du singe pour lui adresser une dernière fois la parole.

-Pauvre chien, tu pensais vraiment que je ne tenterais rien avant de m’en prendre à toi. J’espère que tu t’es bien amusé. Maintenant… Sayonara !

Je plaquai ma main sur un des sceaux présents sur le sol de manière à l’activer. Celui-ci prit instantanément feu créant par l’occasion d’imposantes colonnes de flamme au quatre coins de la pièce. Ces mêmes colonnes crachèrent d’énormes traînées incandescentes qui se rejoignirent à l’endroit où se trouvait mon ennemi. La détonation fut si violente qu’elle détruisit une partie de la montagne. Je fus lourdement éjecté à l’extérieur où mon corps en partie calciné retomba dans la neige. Grâce à la résistance de mon corps ainsi qu’au chakra médical je réussis à ressortir indemne de cette épreuve. A l’exception de ma jambe droite qui était totalement irrécupérable. J’aurais pu prendre celle d’un autre pour me la greffer, mais il n’existait personne sur cette terre possédant mon gabarit. Je dû me contenter d’une prothèse en métal pour continuer à me déplacer. Depuis ce jour je n’eu de cesse de voyager. Je venais d’apprendre que ma vie n’avait été que pure facétie. Il me fallait à présent trouver un moyen d’aller de l’avant à moins de devoir sombrer une fois de plus dans la décadence. Parcourant le monde à la recherche de réponse. Je décidais de changer d’identité pour devenir le marchand de mort écarlate en revêtissent ces fameux vêtements qui me caractériseraient tant dans l’avenir. Je poursuivis mes expériences toujours dans le même but. J’en appris d’avantage sur le fuinjutsu et sur le contrôle du dieu de la mort. Je découvris d’où venait l’erreur de Kenta. Ou plutôt notre erreur. Nous avions ouvert qu’une infime brèche sur le monde des morts. Il fallait une puissance colossal voir inimaginable pour en ouvrir une de réellement exploitable. Et encore fallait-il réussi à l’exploiter. Je découvris qu’un autre attribut divin était lié à celui du monde des morts. Le rinnegan était la source de tout. Cet œil au pouvoir métempsychique était une partie de la clé qui allait me permettre de m’élever au-delà du commun des mortels. Une fois cette immensité en ma possession je pourrais sans doute refaire le monde. Peut-être que cela me permettrait de trouver un sens à tout cela. Lorsque la quatrième grande guerre éclata contre l’Akatsuki je compris qu’il était de passer à l’acte. J’usais des pouvoirs du dieu de la mort pour renvoyer le chakra Yang du Kyuubi dans notre monde. A peine la bête eu t-elle reprit conscience qu’elle commençait à tout détruire. Après une journée de combat acharné je parvins finalement au couché du soleil a soumettre ce démon à la puissance dantesque. Face aux lueur chaleureuse de ce crépuscule resplendissant je ne pû m’empêcher d’adresser un sourire face au destin.

Toi lecteur qui connaîs à présent mon histoire n’oublis pas mon nom. Je suis Shino Mujou Akaishounin, originaire du clan des Penchis, ancien frère d’arme d’Hashirama et nouveau détenteur du pouvoir du démon à neuf queue.


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MessageSujet: Re: Le marchand de mort écarlate   Le marchand de mort écarlate EmptyMer 30 Juin - 15:50

Bien validation no jutsu ^^ Chef de la mystérieuse Yuugure

( Et ouais la première validation c'est celui qui n'en fera pas d'autres qui la fait xD )
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